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Hareng: de l'histoire et des idées de préparations.

Le poisson s’impose comme l’une des meilleures sources de protéines: il contient les neuf acides aminés essentiels à notre organisme. Ces protéines jouent un rôle clé dans la formation des enzymes digestives, des hormones et des tissus, comme la peau et les os.

Le hareng renferme de grandes quantités d’acide eicosapentaénoïque et d’acide docosahexaénoïque, des acides gras de la famille des oméga 3, dotés d’effets protecteurs sur le système cardiovasculaire.

Ces oméga 3 seraient aussi dotés d’effets anti-inflammatoires, utiles dans le traitement de pathologies comme l’asthme, l’arthrite rhumatoïde, le psoriasis et les maladies inflammatoires de l’intestin. Ils contribueraient aussi à la prévention des troubles de l’humeur comme la dépression.

L’acide docosahexaénoïque participe également au développement et au fonctionnement du cerveau, ainsi qu’à l’entretien des fonctions cognitives et de la vision.

Le hareng présente enfin une concentration élevée en sélénium, oligo-élément dont les propriétés antioxydantes ont largement été démontrées. Il contribuerait ainsi à prévenir le vieillissement prématuré des cellules causé les radicaux libres.

En règle générale, le poisson s’impose comme l’une des meilleures sources de protéines: il contient les neuf acides aminés essentiels à notre organisme. Ces protéines jouent un rôle clé dans la formation des enzymes digestives, des hormones et des tissus, comme la peau et les os.

Autrefois, mon papa consommait beaucoup de harengs “saur“: le produit était conditionné dans des tonneaux en bois et conservé uniquement dans du gros sel. Résultat, il fallait dessaler ces filets. Toutefois, peu de gens le faisaient… et consommaient ainsi le hareng avec beaucoup de pain, parfois tintché et recouvert d'un filet d'huile d'olive ou de graisse de porc et quelques pommes de terre vapeur.

Connu de temps immémoriaux, le hareng saur est un simple hareng desséché, selon divers procédés de conservation des peuples de la mer. La préparation traditionnelle par salage et fumage qui prend une grande importance commerciale au XIIIe siècle est commune au XIVe siècle. En fonction du temps de salage et de fumage – et en fonction des pays –, le hareng saur peut être appelé différemment. Déjà en France ou dans d'autres pays.

Fraichement salé, c'est le hareng pec ; moins salé, c'est le craquelot, bouffi ou bloater ; fumé entier, c'est le buckling ; ouvert et aplati, légèrement fumé, c'est le kipper que les Anglais prennent au déjeuner ; très sec, fabriqué pour être conservé très longtemps, c'est le hareng franc-saure.

On trouve encore aujourd'hui des conserves de harengs (appelé aussi “pilchard“), souvent préparés à la tomate. Ou bien, nature, dans de l'huile avec quelques aromates.

Le hareng saur est assez souvent servi en entrée avec du pain de seigle ou un pain de campagne à l'ancienne; il se marie parfaitement avec des pommes de terre tièdes. Il est fréquent de le voir mangé avec les doigts, sans couverts.

Il peut accompagner, un reste de bouilli assaisonné en salade avec des pommes de terre,.

Découpé en petits morceaux, non dessalé, il peut être cuit en fricassée dans du saindoux ou la fatidique graisse de canard ou d'oie, avec des poireaux crus et hachés, des pommes de terre farineuses préalablement cuites à l'eau salée avec un peu de romarin.

Il peut également accompagner des pâtes ou du riz.

Le hareng saur est haché en menus morceaux et mélangé avec du piment, de l'oignon, de l'ail et du jus de citron et sauté dans de l'huile puis consommé avec du pain.

Il peut aussi être rajouté, épicé et assaisonné, dans des pates ou servir de farce.

Le hareng saur a été abondamment consommé par les populations pauvres et ouvrières, beaucoup plus rarement par les riches.

Tout le monde sait que, en argot, le hareng saur et le sauret sont synonymes de proxénète.

Pour dessaler le hareng salé et le rendre plus goûteux, laissez-le tremper quelques heures dans du lait. Même conservé dans l'huile, il a gardé son goût très salé: donc, procédez comme ci-dessus.

J'aime consommer des harengs à l'huile surtout avec des pommes de terre préparées comme on veut: frites, sautées, en purée… je rajoute des oignons crus, du poivre… bref, ajoutez tout ce que vous aimez et qui se trouve sous la main pour votre plat. Evitez de saler vos pommes de terre: prenez un bout de pomme de terre avec un bout de hareng et vous verrez que l'ensemble est bien bon!

N'en abusez pas tout de même, il est vraiment très salé.

Sinon, profitez des bienfaits des omégas en cuisinant des harengs frais. Comme n'importe quel poisson, cuit dans une poêle avec de l'huile.

Astuce: salez l'huile au gros sel, le poisson n'attachera pas et il sera salé comme il faut, pas trop. Et, surtout, pas de poêle anti-adhésive, lisez tous mes conseils dans ma boutique

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